Association Meusienne d'Accompagnement des Trajets de vie des Migrants
10 Février 2012
Elle a 19 ans, mais fait déjà preuve d’une grande maturité. Ce sens des responsabilités, cette écoute des autres, Lisa Charton les a acquis à travers les épreuves qu’elle a connues durant son enfance et son adolescence. « J’ai perdu ma mère alors que j’avais 2 ans et mon père à mes 17 ans. J’ai appris à me débrouiller très vite, mais j’ai réussi à surmonter ces drames et j’ai envie d’aider les autres. »
En fait, cela fait depuis l’âge de 15 ans que cette jeune fille, qui effectue depuis début janvier son service civique à l’Amatrami, veut apporter son soutien aux personnes en difficultés. « J’ai été bénévole à l’Amatrami en 2008 et 2009 et, depuis trois ans, je fais partie de l’association Systematik Sound qui organise des événements mettant en valeur la culture jamaïquaine. Nous organisons ainsi des spectacles à la MJC. »
Surtout, aujourd’hui, Lisa a envie d’amener les gens à se développer personnellement et à devenir autonomes. Alors cette jeune fille qui habite à deux pas du Pré-l’Évêque, s’est-elle présentée la semaine dernière au concours d’accès à l’éducation spécialisée après avoir réussi un Bac en sciences et technologies de gestion.
Des missions aux côtés des femmes immigrées
Mais avant éventuellement d’intégrer les milieux de l’éducation spécialisée, elle a choisi d’effectuer son service civique à l’Amatrami. « J’organise des missions aux côtés de femmes immigrées et je m’occupe aussi de la bibliothèque et de la ludothèque. Je vais œuvrer au sein de l’association pendant un an. J’aime aussi le contact avec les gens mais, surtout, j’ai envie de m’occuper de personnes qui n’ont pas la chance d’être aidées ailleurs. C’est très important à mes yeux. »
Pascal ISCH, L'Est Républicain
crédits photo : ER
Association Meusienne d'Accompagnement des Trajets de vie des Migrants (FASTI)
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